Il y a 15 ans, un respectable magazine Callacois respecté titrait en Une: « Qui est Jack Titley ? ». À l’époque on aurait dessiné le génie en digne héritier du blues, de la folk et autres élixirs de danse en tous genres. Traversant les années suivantes en prolifique créateur de compositions structurées-déstructurantes (cf. Scoubidou Mag’), il est devenu l’idole de générations entières dévouées au bluegrass : un esprit tordu dans un corps sain. Quel meilleur exemple l’histoire aura-t-elle connu que ce combo de Long Kreiz Beach formé par l’égérie des chemises à carreaux « lumberjack » et sa redoutable soeur : le Jack Danielle’s String Band ?
Mais l’époque vire à la débâcle généralisée, le JDSBand est relégué au passé. Les tabloïds se frottent les mains, les labels privilégient l’art pour le fric et la drogue dure est partout. Jimi Hendrix est mort. La mode est à l’accordéon et à l’harmonica. Les batteurs sont les stars du centre névralgique de Malguénac et le funk est la nouvelle donne internationale.
C’est dans ces conditions que la pop star de la « ginger attitude » signe un nouveau contrat avec lui-même, enregistre et sort « Jack Titley & the Bizness ». Avec ce disque, le chanteur opère un véritable tournant en adoptant le style américain dans une démarche implicitement vestimentaire et musicale. Et de fait, l’album ne manque pas d’évoquer à peu près tous les styles acoustico-électriques que le milieu ait jamais connu, de John Renbourn à Cerrone, le grand saut est opéré. Les générations à venir n’ont qu’à bien se tenir !
Cécile Even
THE BIZNESS ?
The Bizness: expression populaire pour designer outre-manche, la Crème de la Crème! C’est ainsi que Jack Titley considère ses musiciens orphelins de l’étiquette, perdus dans la vaste nébuleuse qui sépare le Trad de la culture Pop moderne, mais soudés par leur potentiel d’évolutions subatomiques quasi instantanées lors de leurs performances! Un big band sans cuivre, dédié à la mélancolie autant qu’au dancefloor. Un groove excentrique au service d’une plume acidulée. Des instrumentaux Bluegrass côtoient des Balades soul, du Country-Jazz Rock, du Rocksteady-Chinois, du Oldtime-Afrobeat, du Gospel-Hiphop, du Blues-Zydeco… Dans une fusion décadente et décomplexée de tous ses fantasmes sonores, Jack aurait-il enfin trouvé ce qu’il cherchait?
Jack Titley: chant, mandoline
Danielle Titley: chant, guitare
Nicola Hayes : violon, chant
Gabriel Faure : violon, chant
Gurvan Leray : harmonicas, chant
Jonathan Caserta : contrebasse, chant
Rowen Berrou : batterie, percussions
Joseph Detailleur : accordéon
BIOGRAPHIES
Jack Titley
chant, mandoline
Jack a grandi au son de la radio anglaise des années 80 et des vieux vinyles Américains de son père. Ce dernier pratiquait le Bluegrass et trimbalait Jack et sa soeur Danielle dans les concerts et les festivals du genre, les prédestinant malgré eux à un avenir musical très acoustique. Ils ont monté leur premier groupe à 20 ans, en l’an 2000: le Jack Danielle’s String Band. Mélangeant sans complexes leur folklore d’origine aux musiques actuelles de leur génération et mus par les sensations de scènes rock, ils ont poussé leur formation jusque sur les plateaux des grands festivals bretons pour se recentrer au fils des ans sur le son authentique du Bluegrass. Jack a évolué en parallèle dans des dizaines de formations éclectiques et y a forgé sa propre plume.
Nicola Hayes
violon, chant
Violoniste, elle se consacre essentiellement aux répertoires irlandaises et américaines. Originaire de l’Australie, elle à fait ses débuts à 11 ans, jouant pour des danseurs en bal folk. Elle s’est imprégnée de la musique irlandaise auprès de la communauté d’émigrés à Melbourne,et a joué dans des groupes de musique Cajun et old-time. Elle a vécu en Irlande avant de s’installer en Bretagne en 2000. Actuellement, elle joue avec Hélène Brunet (old-time, irlandais), Karl Halby Trio (blues) Hayes-Léon Quéméner (irlandais), et Kaol Ila (chant féminin, textes bretons) ainsi qu’avec Hayes & Titleys, the Jack Danielle’s String Band, et Jack Titley and the Bizness.
Gurvan Leray
harmonicas, chant
Baigné dans la musique par une mère chanteuse de jazz et de blues, il choisit très vite l’harmonica. Evolue au sein de plusieurs formations de Jack Titley et du mythique Mojo Machine.
Rowen Berrou
batterie, percussions
Rowen Berrou, né en 1975 est un batteur basé dans le Finistère qui collabore avec des artistes
issus de nombreuses formations dont les bretons d’Electric Bazar Compagnie, les Touaregs nigériens de Tissdass ou les anglais de Jack Titley and The Bizness entre autres.
Danielle Titley
chant, guitare
Guitariste chanteuse depuis 20 ans, Danielle a grandie au pays de Galles puis en Angleterre avec un père musicien qui les a trimbalé, elle et son frère, dans les rades et les festivals bluegrass. La musique traditionnelle américaine a bercé toute leur enfance et toujours inspiré. À l’adolescence, arrivée en Bretagne, se monte le Jack Danielle’s string band, mélangeant leurs racines et la musique populaire du moment.Malgré les différentes formations des autres musiciens et les boulots de chacun, le groupe prend toujours autant de plaisir à jouer ensemble aujourd’hui et forme en plus d’autres formules plus acoustiques ou électriques pour s’adapter aux différentes scènes et procurer un maximum de plaisir ! Danielle a travaillé des années dans le monde alimentaire, du maraîchage bio à la vente en Biocoop durant 11 années. Fatiguée des débats interminables sur la société, elle commence le banjo à cinq cordes et s’installe dans les Monts d’arrees. De là s’ouvre d’autres horizons et elle rejoint un trio de chant breton qui se transforme très vite en un quintette féminin qui tisse autour des textes de Gérard Gwen, Kaolila.
Gabriel Faure
violon, chant
Violoniste multipolaire, Gab est constamment à la recherche de nouvelles expériences musicales. Sa technique violonistique acquise au conservatoire de Caen lui permet de s’adapter à tous les styles de musique avec aisance. Depuis 2003, il a planté ses racines en Bretagne et n’a cessé de développer ses connaissances et son répertoire dans la
musique traditionnelle locale. Parallèllement à cet ancrage, il explore des nouveaux horizons grâce à de nombreux voyages et expériences : jazz, Irlande, Balkans, classique, arabe, Gnawa, Bluegrass, Québec…Le mélange de ces influences lui permet de créer un style de jeu riche, unique et toujours surprenant duquel se dégage une émotion sensible.
Jonathan Caserta
contrebasse, chant
Jonathan est un musicien polyvalent. Les formations auxquelles il participe lui font jouer autant des musiques rurales américaines (Wacky Jugs, Jack Danielle’s string band) que du jazz ou des musiques traditionnelles (Charkha, Bobby & Sue Quartet et Clément Abraham Quartet). Il a été formé au conservatoire de Saint-Brieuc et a participé à Kreiz Breizh Akademi 2.
Joseph Detailleur
accordéon
Presse
« Lorsque j’arrive, Titley et sa bande ont déjà bien chauffé la salle et il est clair qu’elle s’est remplie pour eux. Plus un siège n’est libre et l’on se masse debout à l’arrière (…). C’est un orchestre très au point que dirige Jack Titley. Pensez donc, le noyau dur était déjà à ses côtés à Malguénac en 2009 et 2013. La touche rock’n’roll s’est renforcée, un rock sudiste selon un grand arc esthétique qui descendrait sans hiatus des Appalaches en Pays Cajun en passant par Nashville et La Nouvelle Orléans. Musique de chauffe, sens de l’humour, des arrangements néanmoins au cordeau avec des ensembles de violons hyper léchés, Nicola Hayes plus old time-bluegrass, Gabriel Faure plus progressive-newgrass façon Kenny Kosek, une pointe de second line dans les grooves, des harmonicas du Delta et un accordéon zydeco. Tout un chacun foutteur d’ambiance. Ça barde et c’est bon. »
Franck Bergerot, Jazz Magazine
Discographie
« Traditional oldtime popmusic from the 20th century »
The Bizness: expression populaire pour designer outre-manche, la Crème de la Crème! C’est ainsi que Jack Titley considère ses musiciens orphelins de l’étiquette, perdus dans la vaste nébuleuse qui sépare le Trad de la culture Pop moderne, mais soudés par leur potentiel d’évolutions subatomiques quasi instantanées lors de leurs performances! Un big band sans cuivre, dédié à la mélancolie autant qu’au dancefloor. Un groove excentrique au service d’une plume acidulée. Des instrumentaux Bluegrass côtoient des Balades soul, du Country-Jazz Rock, du Rocksteady-Chinois, du Oldtime-Afrobeat, du Gospel-Hiphop, du Blues-Zydeco… Dans une fusion décadente et décomplexée de tous ses fantasmes sonores, Jack aurait-il enfin trouvé ce qu’il cherchait?
Écouter
Références scéniques
La Carène – Brest, Smac Hydrophone – Lorient, Smac Ubu – Rennes
Kit com & kit technique
Téléchargez ci-dessous, la fiche technique et les éléments de communication du groupe.
Agenda